ALEXIS THAMBWE MWAMBA : UN IMMUNISE QU’ON ÉVITE A LA TETE DU SÉNAT

Des attaques essuyées par Alexis Thambwe Mwamba puisque candidat du Front commun pour le Congo (FCC), pour la présidence du bureau du Sénat donnent matières à réflexions. Surtout lorsqu’on s’arrête sur les provenances de ces critiques : des groupes directement ou indirectement en intelligence avec ceux qui veulent faire diriger la RDC par des cadres acquis aux causes et visées étrangers et qui se servent des arguments attrape-nigauds et fallacieux.

Il se trouve que l’enjeu du poste est tel que le Président du Sénat, de par la Constitution congolaise, joue l’intérim du président congolais en cas d’empêchement définitif de ce dernier pour, dans un délai n’excédant pas 4 mois, organiser la présidentielle. L’appréhension de certains, des moins connaisseurs de la Constitution et mal renseignés par ceux qui ont intérêt à ne pas voir un immunisé face à l’impérialisme de la trempe d’Alexis Thambwe occuper ce poste ; il ne faut pas que ce dernier occupe la présidence du Sénat, car il risque, après une initiative de confiscation de pouvoir qu’initierait le FCC contre Fatshi, d’occuper la tête du pays. Ce qui signifierait la prise du pouvoir par un inconditionnel de Joseph Kabila, haï et vomi par les faiseurs et tombeurs des dirigeants en Afrique et en RDC au gré de leurs intérêts.

Un monsieur qui est dans le système des organismes internationaux qui accomplissent malignement des agendas impérialistes dans les terres d’Afrique de leur déploiement, Jean-Bonheur Kongolo s’inscrit en faux, sur les ondes de la radio Top Congo Fm, contre la candidature d’Alexis Thambwe en raison de sa « résistance » aux ordres venus des Occidentaux impérialistes. On rappelle qu’au pinacle des tentatives et efforts occidentaux pour réaliser une révolution de couleur en RDC, alors que le pays est fragilisé à l’interne par l’insécurité et la précarité économique et financière en 2017, en vue de mettre des marionnettes au pouvoir lors d’une transition sans Joseph Kabila, Alexis Thambwe, a été en butte à une enquête pour crime contre l’humanité initiée par la justice belge. Somme toute, il se sera agi d’une tentative infructueuse d’intimidation du ministre de justice qu’était Thambwe Mwamba pour qu’il laisse faire les opposants et les masses agissantes mis à contribution pour matérialiser une  révolution de couleur en RDC. Malgré l’orchestration des stratégies et l’intensification de la pression pour venir à bout du régime Kabila, Thambwe Mwxamba  est resté droit dans ses bottes . Volant au secours de leurs recrues congolaisies qui tombaient dans le filet de la résistance du régime Kabila, les Occidentaux impérialistes, aidés par leurs structures fantoches et opportunistes établies en RDC  qui leur dressaient des listes des cadres à museler ou intimider pour  espérer faire tomber le régime Kabila, les Occidentaux ont beaucoup tenté. C’est alors qu’Alexis Thambwe s’est illustré comme n’ayant pas peur des sanctions occidentales et un inconditionnel du régime Kabila.

Le fiasco électoral  du candidat de Lamuka à la présidentielle du 30 décembre 2018 n’a pas arrangé les affaires des lobbies miniers, officiels et régimes des puissances occidentales, malgré la victoire de Félix Tshisekedi à cette présidentielle. Ce dernier a gagné la présidentielle, mais ne dispose pas de la majorité parlementaire pour avoir une large manœuvre de pouvoir en RDC qui est un pays à régime  semi-présidentiel. Il se résigne devant la coalition FCC-CACH. Mais le rapprochement entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila est vu du très mauvais œil par les impérialistes occidentaux et leurs recrues congolaises qui investissent de gros moyens, en l’occurrence médiatiques, pour vilipender ce rapprochement et séparer les deux hommes d’Etat. Pourtant, le FCC tient bon malgré la grande diabolisation dont il fait l’objet de la part des ennemis de la classe des nationalistes congolais. Après l’occupation des assemblées et exécutifs  provinciaux majoritairement par le FCC alors qu’il tire à bon escient les conséquences de sa majorité parlementaire au niveau national, les ennemis des nationalistes congolais veulent faire échec à la volonté du FCC de mettre un bonze d’entre eux à la tête de la Chambre haute du Parlement congolais. C’est un effort de détermination d’un nouvel équilibre des forces. A défaut de mettre une marionnette affichée à la tête du Sénat, on a opté pour une figure prête à trahir le FCC et pour vilipender Alexis Thambwe Mwamba de plusieurs façons.

Et c’est dans ce cadre qu’il sied de comprendre, entre autres initiatives, la sortie médiatique d’une synérgie des mouvements citoyens regroupés dans la structure baptisée les « Forces agissantes » qui, prétextant la dynamique du renouvellement des dirigeants congolais, s’inscrit en faux contre la candidature de Thambwe Mwamba à la présidence du Sénat d’après leur déclaration du lundi 8 juillet 2019 dans la magalopole kinoise lors d’un point de presse. Alors que si élu président, ceux qui ont, pour des motivations impérialistes, mis le nom d’Alexis Thambwe sur la liste des cadres de l’ex-régime sanctionnés, se verraient dans l’obligation de le retirer, Dieudonné Banza, le porte de cette synergie, tempête aux oreilles de qui veut l’entendre qu’Alexis Thambwe risque de mettre mal à l’aise la diplomatie parlementaire de la RDC. La vérité est qu’il n’est rien de toutes ces sanctions que l’on allègue sur lui.

Thambwe Mwamba a non  seulement le profil, mais aussi le parcours scintillants pour occuper la présidence du Sénat congolais. Et la dynamique du renouvellement des cadres du pouvoir ne signifie pas se débarrasser des anciens qui traînent derrière eux un parcours prestigieux et élogieux. Il n’y a donc que des considérations impulsées par les ennemis de la classe des nationalistes congolais qui peuvent justifier tous les assauts et oppositions à la candidature d’Alexis Thambwe Mwamba au perchoir de la Chambre haute du Parlement congolais.

Samy BOSONGO

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