FPI: Évolution des projets structurants financés à Mbujimayi, une mission conjointe Primature-FPI vient d’en assurer le suivi

Assurer un suivi plus que permanent dans le but de pallier rapidement aux difficultés et aux défis rencontrés dans l’exécution des projets financés par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) relatifs au Programme Présidentiel Accéléré de Lutte contre la Pauvreté et la Réduction des Inégalités dans l’espace Grand Kasaï, a été l’objectif de la nouvelle descente sur le terrain à Mbuji-Mayi de la mission conjointe Primature-Fonds de Promotion de l’industrie. Sur le terrain, la mission conduite par le Conseiller Principal du premier ministre en matière d’énergie, Didier Kyoni a pu mettre en place des mécanismes stratégiques afin de palier à tous les problèmes qui handicapent l’évolution des projets structurants financés par le FPI au Kasaï-Oriental.

C’est pour assurer un suivi presque permanent dans le but de palier rapidement aux difficultés et aux défis rencontrés dans l’exécution des projets financés par le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) relatif au programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités dans l’espace Grand Kasaï que s’inscrit cette nouvelle descente sur le terrain à Mbuji-Mayi dans le Kasaï-Oriental de cette mission conjointe primature-Fonds de promotion de l’industrie (FPI). Le chef du Gouvernement reste très engagé dans la réussite de ce projet structurant piloté par le FPI dans le Kasaï-Oriental.
D’où cette descente de la délégation de la Primature conduite par le Conseiller Principal du Premier ministre en charge de l’électricité et eau, Didier Kionyi, une équipe de l’entreprise égyptienne et des experts du FPI sont dans cette délégation dont la mission principale est de vérifier de l’effectivité de cette route Kananga-Mbuji-Mayi longue de 188 Km et d’autres projets du programme présidentiel financé par le FPI. Il s’agit donc d’une mission de haute facture pour la province du Kasaï-Oriental, de quoi réjouir l’autorité provinciale, Patrick Mathias Kabeya.

« Je suis ici à la tête d’une mission de la Primature qui a été diligentée pour faire l’évaluation des projets du FPI dans la région Grand Kasaï. L’objet de nos échanges a été basé principalement sur le projet de la route Mbuji-Mayi Kananga qui émane de la volonté du chef de l’Etat. Nous avons eu des échanges très fructueux avec le Gouverneur qui s’est montré très réceptif et attentif et nous a donné l’assurance que ce projet a le soutien de l’autorité provincial pour son achèvement », a indiqué le Conseiller Principal du Premier ministre en charge de l’électricité et eau, Didier Kionyi.

Les directives données par le Premier ministre relatives à la célérité dans l’exécution des travaux ne doivent s’ouvrir d’aucune entorse. Conscient de cela, l’autorité provinciale a directement réuni les différents services techniques sous sa supervision afin de trouver des remèdes comme obstacles sur cette route construite par l’entreprise égyptienne sur financement du FPI.
Après débats enrichissants sur cette problématique qui devient comme un goulot d’étranglement, face à l’évolution rapide du projet, le Gouverneur a de nouveau demandé à toutes les parties d’effectuer une descente sur le terrain afin d’actualiser la question sur la demande des autorisations de démolition et d’enlèvement des obstacles physiques tout au long de la route Kananga-Mbuji-Mayi sur les 4 premiers Km.

De la descente sur le terrain

Nous sommes de retour sur le terrain pour une nouvelle évaluation technique du matériel, des obstacles physiques rencontrés sur l’emprise de la route Mbuji-Mayi Kananga, précisément en partant de Kalala wa Nkanta jusqu’à Cibombo. Il s’agit des services provinciaux du Kasaï-Oriental concernés par la problématique d’enlèvement et démolition des obstacles à savoir la Snel et la Regideso, la SCPT, l’Office des routes, l’OVD et pleins d’autres. Cette descente sur le terrain faite sous la supervision de la délégation venue de Kinshasa a été élargie par d’autres entités provinciales concernées par cette problème tique, notamment le ministère provincial des infrastructures, le service de l’Urbanisme et Habitat et le cadastre.
L’entreprise égyptienne qui exécute les travaux sous le contrôle et la surveillance de Grand international group était aussi de la partie. La tâche n’a pas été facile, des points de contingences ont pu être trouvés, notamment sur le non enlèvement des obstacles spécifiquement le réseau de distribution d’eau, quelques poteaux électriques, les câbles de la fibre optique et quelques cas de démolition des bâtiments construits sur l’emprise de la route.
Autres problèmes soulevés, la gestion des eaux de pluie et les têtes d’érosions.
Les assurances ont pu être données par la partie exécutante sur la prise en compte de tous ces aspects par le projet. Une autre information qui a été portée à la connaissance de la délégation, est en rapport avec des cas des démolitions. Il s’avère que les notifications étaient adressées aux personnes concernées par cette opération et que dans les tout prochains jours, la Mairie de la ville de Mbuji-Mayi va procéder à ces opérations. Il s’observe clairement que l’émissaire du premier ministre va regagner Kinshasa rassuré du règlement des divergences sur les obstacles physiques de la RN1.
« Je veux aussi remercier du fait qu’il y a eu la bonne volonté de chacune des parties pour mettre les idées ensemble afin d’aplanir les difficultés autour des obstacles qui se posaient sur le chemin de la route. D’après les termes de référence de notre mission ici, nous allons attendre les PV de tous les travaux soient établis et nous rentrerons avec un message globalement positif avec les engagements de chacune des parties.A ajouté l’émissaire du Premier Ministre.

De la signature du PV

Pour rendre effectif les engagements pris par toutes les parties, en rapport avec tous ces obstacles, un procès-verbal a sanctionné les différentes réunions techniques de trois jours au cours desquelles toutes les parties ont manifesté leur volonté de voir ce projet capital pour le développement de deux Kasaï et des environs aller de l’avant.

* le chantier Évolue à pas des géants*

Au-delà du point kilométrique 4, la délégation conjointe Primature-FPI a pu constater que les travaux de déblayage, de terrassement pour ouvrir l’emprise de la route Mbuji-Mayi-Kananga se poursuivent dans la zone péru-urbaine. Sur plusieurs kilomètres, le géotextile, qui est un élément fondamental dans la construction de cette route voulue moderne, a été effectuée avec succès. Cette zone est déjà prête à recevoir les graviers. On rappelle que cette technologie innovante de la pose du géotextile appliquée par cette société égyptienne sur cette partie de la route est une première en Afrique centrale. Cette technologie, de l’avis des experts, garantit la protection de la voie pendant plus de 50 ans contre les infiltrations des eaux.
Sur un autre axe, au point kilométrique 20 où se situe la zone de carrière à BAKWA MBUYI , la société égyptienne a déjà dégagé la route d’accès et placé le concasseur mobile qui est opérationnel. Sur place, la délégation a pu constater qu’un stock des blocs des grais est déjà disponible pour être transformés en graviers. La capacité de ce concasseur mobile rassure d’avantage l’émissaire du premier ministre quant à la qualité des matériaux utilisés.
« Notre présence ici est un gage de cet engagement du gouvernement à voir ce projet continué et arriver à terme dans les plus bref délais. Ce qu’il faut que l’on puisse rendre compte, un tel chantier comporte des mini-projets, notamment pour assurer l’approvisionnement du chantier de la route. C’est le sens de cette carrière qui n’existait avant, qui a été aménagé par le contractant. Une route d’accès de 4 Km a été faite, les travaux de nivement, d’excavation et toute une opération qui existe et qui permet de faire l’excavation des roches et de les concasser. Ceci va alimenter entre 70 à 80 Km des routes.

Quid de la centrale photovoltaïque de Tshipuka

Un autre projet de grande envergure financé par le FPI au Kasaï-Oriental, visité par la délégation, c’est la centrale photovoltaïque de Tshipuka situé à 25 Km de Mbuji-Mayi dans le territoire de Katanda. Sur place, l’entreprise égyptienne qui exécute les travaux a convié la délégation à une visite guidée pour constater les avancées techniques sur ce site devant fournir 10 MW ma nuit et 5 MW le jour à la province du Kasaï-Oriental. Globalement, allant du montage d’une structure métallique à la pose des panneaux solaires, la mise en place de deux compartiments des batteries en licium, pour le stockage de l’énergie produite ainsi que l’installation de trois invecteurs. Il a été porté à la connaissance de la délégation que le taux physique d’exécution du projet est de plus de 70%. De l’avis des experts, il pourrait être opérationnel d’ici le mois de septembre 2023.
Le conseiller principal du Premier ministre qui est du collège énergétique de la Primature a salué la qualité de l’ouvrage :
« Nous nous retrouvons ici au milieu du pays. Le chef de l’Etat s’est engagé dans un vaste projet de désenclavement des provinces au centre du pays. Cela est central au développement du pays tout entier. Il y a certains efforts qui ont été faits. Ces efforts devront être de plus en plus appuyés. Nous avons pu nous rendre compte des difficultés énormes rencontrées, particulièrement pour la logistique. Nous y travaillons. Mais encore plus d’efforts doivent être fournis pour alléger la tâche des exécutants.

Du côté du FPI, François Puela Mukendi, team leader de ce projet se veut rassurant quant à l’aboutissement heureux de ce projet.
« Nous voulons dire merci au président de la République qui a essayé de voir avec la SNCC avec l’implication du Premier ministre, nous sentons qu’il y a une amélioration des conditions de transport. Nous voulons rassurer la population qu’il y a une nette amélioration. Nous sommes sur le site et vous ne pouvez que voir la couverture des panneaux réalisée qui parle d’elle-même. Il y a une amélioration en termes de l’apport logistique.

Signalons qu’au Kasaï-Oriental, le FPI finance d’autres infrastructures sanitaires et scolaires, des chantiers qui évoluent dans l’ensemble sous une note positive. Le FPI soutien et accompagne avec détermination la vision du chef de l’Etat manifestée par le FPI dans ces deux secteurs. A cela dit, bien que les œuvres parlent d’elles mêmes, au FPI on reconnaît l’existence de quelques difficultés surtout d’ordre logistique. L’on se rappelle encore lors de son dernier séjour à Mbuji-Mayi, le Directeur Général Bertin Mudimu Tshisekedi avait déclaré qu’aucune difficulté à la réalisation de tous ces projets n’est insurmontable. Le FPI reste serein quant à l’aboutissement de tous les projets de développement financés en faveur de la population.

Avec le FPI

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