Mbuji-Mayi/Lutte contre la pauvreté et les inégalités : Les chantiers des hôpitaux et des écoles à 60 et 80%

Alors que la construction et la réhabilitation des écoles et des structures sanitaires financées par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) se poursuivent à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental, plus de 10 mois après leur lancement, certaines personnes aux intentions obscures tiennent un discours négatif et émettent des critiques acerbes, particulièrement sans fondement.

Le FPI déplore le fait que ces personnes, qui ne sont manifestement motivées que par une recherche invétérée du sensationnel et, surtout, ne s’appuyant sur aucun fait observable et vérifiable, s’emploient à salir et à démolir la réputation de la société et de son équipe dirigeante pour des raisons inavouées. L’institution estime que la polémique autour de ces infrastructures structurantes devrait cesser. De ce fait, le Directeur Général a.i. de cet Etablissement de l’Etat, Jean Claude Kalenga, a, d’un ton ferme dans une interview accordé à la presse, rassuré l’opinion en mettant un terme à toutes les fausses versions qui courent les rues. « Le FPI travaille dans l’esprit de la modernisation tout en s’alignant derrière la vision du Chef de l’Etat qui est l’initiateur de ces projets », a-t-il d’emblée déclaré, indiquant au passage que la petite inquiétude qu’il y avait est en train d’être résolue.

À l’en croire, le ralentissement de la réalisation des différents ouvrages est dû à une réalité exogène et conjoncturelle rencontrée sur le terrain, notamment le problème d’approvisionnement de la ville en matériaux de construction. « Vous savez, quand le chef de l’État a initié ce programme, il a insisté pour que les entreprises locales participent à l’exécution et que nous injections des capitaux dans l’économie locale. Et nous avons peut-être aussi un peu surestimé la capacité des opérateurs économiques locaux qui s’est avérée un peu faible parce que ces opérateurs économiques ne pouvaient pas suivre le rythme des chantiers à Mbujimayi », a déclaré d’entrée de jeux le DG par intérim du Fonds de Promotion de l’Industrie.

Au même moment, Kalenga Makonga a affirmé que tous les sacs de ciment qui étaient en stock dans la province ont été utilisés au même titre que d’autres matériaux de construction. « La difficulté, je pense, est que les opérateurs économiques de ce coin de la République n’avaient jamais été confrontés à de tels chantiers et qu’ils n’étaient pas habitués à se réapprovisionner proportionnellement à la nouvelle demande. Vous savez aussi que les voies de communication entre Lubumbashi et Mweneditu sont très compliquées par ce temps », a par la suite déclaré Jean-Claude Kalenga, soulignant également qu’avec la Société Nationale des Chemins de fer du Congo SNCC, la capacité d’évacuation des matériaux de la première ville vers la seconde a aussi posé un problème.

Ainsi, pour remédier à ce petit contretemps, le Directeur général par intérim du FPI assure avoir pris contact avec les opérateurs de la FEC, notamment les armateurs qui sont dans le transport et les opérateurs économiques qui sont dans le ciment. « Nous avons eu des séances de travail qui ont permis de résoudre ce problème. Quand mes équipes du FPI sont allées à Mbuji-Mayi, le sac de ciment était à 45$, il n’y en avait surtout pas. Et aujourd’hui je pense que si vous avez les bonnes informations, il est déjà autour de 30$ ».

Jean-Claude Kalenga Makonga, qui a rassuré que la construction des infrastructures inscrites dans le Programme présidentiel n’est pas une chimère, a par ailleurs affirmé que la situation s’améliore et que des bateaux se dirigent vers Mbuji-Mayi avec des matériaux de construction. « Je peux citer Nasser, Entre Konga et de l’autre côté aussi SNCC qui fait les efforts nécessaires pour approvisionner la ville de Mbuji-Mayi en matériaux de construction », a-t-il fait savoir.

Et de rassurer encore : « L’état d’exécution physique est globalement supérieur à 50%. Pour certains chantiers, il est de 70% et le chantier le plus avancé est à 88% du taux d’exécution mais ça avance bien, nous sommes confiants que les délais seront respectés. S’il y a des prolongations, cela peut être un mois ou trois semaines. Pour ma part, à mi-parcours, je suis satisfait du travail qui est fait. Vous avez vu les images, laissez les images parler d’elles-mêmes et laissez les faits sur le terrain parler aussi d’eux-mêmes ».

Par ailleurs, concernant le lancement des travaux de la route nationale numéro 1 dans son axe entre Mbuji-Mayi et Kananga ainsi que l’entreprise chargée de l’exécution des travaux, Jean-Claude Kalenga Makonga a déclaré que la société Egyptienne SAMCRETE, connue pour ses réalisations, notamment la construction des routes, des autoroutes, des ponts ainsi que des aéroports au Moyen-Orient et particulièrement à Dubaï, a déjà reçu les frais de démarrage et la société est actuellement en phase de déploiement des matériaux. « C’est une entreprise qui a beaucoup d’expérience. Nous avons libéré les premiers acomptes, mais vous savez que lorsque vous libérez les premières tranches, vous donnez un délai à l’opérateur pour pouvoir mobiliser et préparer le site en premier, et nous sommes dans cette période. Dans la première quinzaine de juillet 2022, vous serez témoins de ce qui va se passer sur le terrain ».

Avec FPI

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