14 JOURS, ESPÉRANCE DE VIE D’UN SUICIDAIRE ?

14 jours nous restent désormais de vivre sur la terre des hommes. C’est la sentence arrêtée par le covid-19 au terme d’une procédure à laquelle nous, les condamnés, n’avons pas été associés. Terrible !

14 jours à vivre avec possibilité d’un renouvellement qui n’est, cependant, assorti d’aucune garantie. Du moins sur le principe…

14 jours à vivre sans garantie, non plus, d’arriver à leur terme. Le décompte peut être interrompu à tout moment. Même si, plus grave, personne ne peut savoir à quel moment se déclenche le sablier. Au résultat du test ? Encore faut-il y accéder. Au jour de la contamination ? Encore faut-il s’en être rendu compte.

Le couperet de la sentence (espérance de vie) est à ce point imprévisible qu’il nous devient difficile, désormais, de compter nos jours, même si nous avions pu l’apprendre (Psaume 90 :12), du moins pour ceux qui auraient réussi à s’y mettre.

L’incertitude du simple demain (pas du lendemain) devient à ce point terrifiante que même une simple nostalgie des 70 ou 80 ans (Psaume : 90 :11)  de David – le courtier en assurances- devient aléatoire. Non pas à cause de l’orgueil que nous en tirerions, mais parce que nous ne serions plus maître de notre destin. Terrible !

A ce point ? Non !, c’est ce qu’on m’assure et rassure. 14 jours ne sont pas nécessairement une fatalité. Nous avons encore la possibilité de tenir notre destin et d’éviter d’entrer dans l’infernal décompte. Et le coût est quasi nul : juste cinq gestes dits « barrières ». De simples gestes mais d’une portée vitale. De simples gestes dont la négligence nous rend suicidaires et nous fait marcher sur le fil des 14 jours.

En définitive, coronavirus apparaît comme un démocrate atypique. Il te laisse le libre choix sans trop te donner la possibilité de choisir ou pas d’assumer ce choix, mais te laisse aussi le choix d’entrer ou pas dans l’engrenage de sa démocratie. Tel l’Eternel qui donna son fils unique afin que quiconque croit en lui ne meurt pas mais aie la vie éternelle. Un choix assorti de Sa constitution : les tables de la loi.

Chacun est donc libre de s’engager en sachant qu’il peut se sauver ou pas, qu’il peut sauver les siens ou pas, ou encore qu’ils peuvent se sauver tous ou pas. En définitive, la vie, notre vie, tient désormais à un choix entre choisir ou pas. Choisir entre choisir de s’engager dans son choix ou pas. Choisir entre, d’une part, les gestes barrières salvateurs et y tenir, et, d’autre part, se vautrer dans la négligence et être voué au sablier aléatoire des 14 jours.

Enfin, choisir entre la vraie espérance de vie et le suicide d’une espérance suicidaire.

14 jours ne sont pas une fatalité ni un couloir inévitable. Ensemble et avec les gestes barrières, nous vaincrons le Covid-19.

JEK

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