PROMOTION DE l’INDUSTRIE : LES DESTABILISATEURS DU FPI MIS A NU !

Les langues ne se retiennent  plus pour dire le fin mot de toute l’agitation qui s’observe autour du Fonds de promotion de l’industrie (FPI). Presque quotidiennement, en effet, les réseaux sociaux sont envahis par des publications généralement anonymes, mais récupérés par certains médias à sensation, au sujet d’une certaine gestion qui serait catastrophique de cet établissement public à caractère financier. Cible de la guerre : Patrice Kitebi, Directeur général.

La campagne a fait le tour de tous les aspects du fonctionnement du FPI pour finir par provoquer un énervement dans les milieux du personnel. Sans détour, les doigts accusateurs se tournent vers l’ancienne direction qu’ils citent comme instigatrices de toutes ces manœuvres aux allures d’une campagne de la terre brûlée. Sans fards, en effet, cadres et agents, quoiqu’en confinement, crient leur ras-le-bol contre cette ancienne hiérarchie qu’ils n’hésitent pas d’accuser comme étant l’une de celles qui avaient engagé le FPI vers la déchéance.

Du tribalisme au népotisme en passant par l’octroi des prêts et des subventions à des projets fictifs, les griefs ne tarissent pas pour qualifier cette gestion. « Si aujourd’hui le FPI s’est trouvé dans l’obligation de mener une campagne de recouvrement forcé, c’est justement à la suite de cette gestion délibérément laxiste qui avait pris la boîte comme une poche privée », commente, ce soir, un cadre du FPI outré. L’homme assure être dans l’équipe de cette campagne qui doit faire rentrer le FPI, et donc le trésor public, dans ses droits sur les plus de 150 millions Usd de prêts « jetés dans des projets blancs ».

Et un autre d’ajouter sur un ton d’indignation : « malgré la purge opérée dans le personnel sur des cas d’abus dans des engagements ou des promotions sans considérations d’aucun critère, il subsiste encore au FPI une caste d’agents qui semblent obéir simplement à la nostalgie d’une époque surannée ». Notre interlocuteur se dit d’autant plus écœuré que toutes ces pratiques aient été le fait d’une direction arrivée aux commandes du FPI au terme d’un concours sur le recrutement de nouveaux mandataires publics. Ecœuré aussi que ce combat d’arrière-garde distraie des élus du peuple qui en arrivent jusqu’à mouvementer toute une machine parlementaire sur la base des rumeurs des réseaux sociaux.

Aujourd’hui, fait-on observé, le FPI a, malgré la conjoncture difficile, accru ses capacités d’interventions au profit de l’industrie congolaise. Le management actuel fait de cet établissement un fleuron de la pro-action agressive. Un management qui quitte les postures attentistes pour aller à la recherche d’investisseurs potentiels qui ont toujours eu peur d’approcher le FPI, alors qu’ils regorgent en eux des capacités managériales inouïes. A l’instar de ces hommes et femmes entrepreneurs de l’est du pays qui se bousculent désormais aux portillons de ce même FPI dont ils avaient, jadis, l’image d’une forteresse imprenable ou d’un club exclusif de certains privilégiés.

Tout ceci est le fruit de la rigueur, du professionnalisme managérial et de l’abolition de la complaisance dans la gestion de la chose publique. Des atouts qui ne pouvaient pas laisser indifférents tous ceux qui les ont subis dans toute leur rigueur et qui, aujourd’hui, continuent d’être nostalgiques d’une époque de l’anarchie. « Aujourd’hui on comprend que ce qui se passe n’est pas une démarche de réhabilitation dans certains droits qui auraient été bafoués, mais bien une guerre d’anéantissement d’un bilan par ceux qui sont conscients qu’ils ne reviendront plus jamais à la tête du FPI », commente encore à cadre du FPI.

Celui-ci constate aussi que toute l’agitation de ces derniers jours ont manifestement trait à la campagne de recouvrement forcé des financements du FPI dont les données indiquent de graves implications de l’ancienne gestion qui octroyait des prêts à tour des bras même à des personnes qui ne justifiaient même pas du moindre document prouvant une personnalité juridique des paravents derrière lesquels ils cassaient le sucre sur les deniers du FPI.

Dossier à suivre…

JEK

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