La délégation syndicale du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), par le canal de son Président Thierry Thambwe, s’inquiète des manœuvres qu’elle considère comme déstabilisatrices de l’action du comité de gestion dirigé par Patrice Kitebi. S’interrogeant sur les convocations en justice et la question orale adressée à Kitebi, Thierry Thambwe considère que ce sont des « faux fuyants visant à déstabiliser le FPI en ce moment où il est en ordre de bataille pour recouvrer ses créances ».
Le FPI étant une institution financière, le recouvrement des prêts est une condition sine qua non pour la survie de cet établissement, estime-t-il avant de constater qu’il y a manifestement une main noire « qui nous empêche d’avancer ». Mais les syndicalistes, estime encore le Président Thambwe qui, cependant, dit faire confiance aux autorités publiques grâce à qui ils espèrent recouvrer les créances. « la délégation syndicale tient mordicus à ces recouvrement pour la survie de l’institution, la sécurité des emplois et l’exécution du deuxième palier de l’augmentation salariale, car sans la majoration des recettes, il est difficile d’exécuter ce second palier ».
Pour l’heure, il assure que le climat est serein au sein du FPI. Malgré les réclamations qui sont le fait de toutes les institutions, elles sont pris en charge par la délégation syndicale. Thierry Thambwe reconnaît, en attendant, que depuis pratiquement deux mois que presque 90% du personnel de Kinshasa est à la maison à cause des mesures préventives de lutte contre le Covid-19, les agents sont payés régulièrement. « Ils n’ont pas connu des réductions ni des retentions salariales comme dans d’autres institutions ».
Et de conclure : « Nous agents, nous soutenons la délégation générale pour le recouvrement des créances parce que la survie de notre institution en dépend. Une institution financière sans remboursement des créances est appelée à disparaître ».
JEK
