PORTEFEUILLE DE L’ETAT : LE FPI FACE A LA BATAILLE DES INSOLVABLES

En cette période de lutte de positionnement pour le portefeuille de l’Etat, le FPI fait plutôt l’objet de la diabolisation de la part de promoteurs insolvables qui cherchent des chambardements qui leur procureraient du répit afin de continuer à ne pas rembourser les prêts qu’ils ont obtenus sans, pour la plupart d’entre eux, réaliser les projets ad hoc.

La pratique est bien connue dans les milieux politiques congolais : à chaque mise en place à divers niveaux des institutions, l’on assiste à une bataille de positionnement de ceux qui rêvent d’avoir une place parmi les heureux promus. Tous les moyens y passent pour ce faire, de la consultation des féticheurs à de fortes prières en passant par le traditionnel clientélisme politique et tout ce qui va avec en termes d’échange d’espèces sonnantes et trébuchantes. Sans oublier, bien entendu, la diabolisation des animateurs en place afin de dégager des postes à pourvoir et éliminer des concurrents.

Etablissement public, le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) n’échappe pas à cette réalité. Avec, cependant, cette différence qu’ici, la bataille du remaniement ne charrie pas les mêmes intérêts pour tout le monde. Si, en effet, il est de ceux qui convoitent des postes au sein de cette institution financière, il y en a d’autres dont la prière n’est autre que de voir partir ceux qui sont encore en place.

Dans cette catégorie figurent particulièrement des promoteurs insolvables ; ceux qui, ces dernières années, n’ont point de répit depuis la traque lancée par le comité de gestion du DG Patrice Kitebi pour faire rentrer le FPI dans ses droits. Depuis bientôt deux ans, en effet, le FPI a, par ses conseils, engagé une vaste campagne de recouvrement de ses mises auprès des promoteurs insolvables et autres escrocs.

A ce jour, cette campagne a permis de réaliser de belles prises, non pas seulement en termes d’exécution de certains de ces promoteurs, mais aussi de saisie de biens mobiliers et immobiliers. L’objectif ultime est de recouvrer toutes les créances estimées en plusieurs dizaines de millions de dollars afin de renforcer le financement de l’industrie congolaise.

Ces deux dernières années ont été particulièrement symptomatiques de cette détermination du comité Kitebi pour soutenir le plus possible l’industrie congolaise face à la demande sans cesse croissante. Pour ce faire, le FPI a aussi engagé une campagne de mobilisation de la taxe de promotion de l’industrie (RPI), sa principale source de financement de l’industrie congolaise.

Cet exercice est le fait, non seulement de la raison sociale du FPI, mais surtout de la nouvelle visibilité acquise par cette institution financière qui, grâce au management de P       atrice Kitebi, est aujourd’hui identifiée comme la référence de tout promoteur en quête d’un soutien à son projet. Ces dernières années, en effet, Kitebi et son comité ont sillonné le pays, allant à la rencontre de ces promoteurs pour dialoguer avec eux et briser les barrières qui les ont parfois empêchés d’approcher le FPI.

L’information passée et ayant rassuré ceux-ci, le FPI s’est également employé à réduire les taux d’intérêt, notamment en faveur des femmes et des jeunes, et à simplifier le traitement des dossiers. La durée d’étude des dossiers a ainsi été réduite et les demandeurs de prêts ne sont plus soumis à des exigences de commissions. Résultat : montée en flèche des dossiers de demande de prêts.

La poursuite de cette œuvre au profit de l’industrie congolaise a parfois été plombée par la mauvaise foi de certains promoteurs insolvables qui, traqués, s’emploient à discréditer le comité de gestion du FPI. L’objectif, pour eux, est d’amener à sa déchéance afin qu’ils aient ne fut-ce qu’un répit pour pouvoir éventuellement négocier des moratoire avec le comité qui pourrait suivre. Un manège qui n’aurait pour conséquence que de briser l’élan du renflouement des caisses du FPI et, partant, du financement accru de l’industrie congolaise.

L’on peut voir ainsi combien l’intérêt individuel tend à s’imposer sur les besoins de tous au nom d’un égoïsme qui ne devrait plus avoir de place dans le nouveau Congo de l’alternance. Heureusement qu’au FPI, l’ambiance du travail demeure à la sérénité. Le moral demeure au zénith, surtout que cadres et agents, à tous les niveaux, ont conscience de la haute facture du travail qu’ils abattent autour du comité Kitebi pour le grand bénéfice de l’industrie congolaise avec pour objectif de contribuer à l’émergence d’une classe moyenne en RDC.

JEK

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