TRANSPORT FLUVIAL : GRACE AU FPI, LA CVM ACQUIERT UNE DRAGUE 41 ANS APRES

Le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a inauguré, ce mercredi 2 décembre 2020 à Boma, la nouvelle drague acquise par la Congolaise des Voies Maritimes (CVM) après 41 ans. Cette acquisition a été rendue possible grâce un financement du Fonds de promotion de l’industrie (FPI) d’une valeur de 5 millions Usd représentant l’équivalent de 50% du prix total.

« Manzanillo » (le nom de la drague venant d’un port mexicain qui fut le premier à commander cette drague) a accosté au quai du chantier naval de la CVM le 25 novembre dernier. Construite en 1988, elle a une capacité de dragage de 4000 m3 contre 1300 m3 des précédentes dragues qui étaient louées. Il va désormais permettre à la CVM de remplir sa raison sociale pour l’entretien du bief navigable Matadi-Banana pour fluidifier le trafic des gros navires qui opèrent sur les ports de Boma et Matadi.

Cet acquisition a réjoui les travailleurs de la CVM qui accusent plus de trentemois d’arriérés de salaire suite à l’inactivité de leur entreprise due au manque de cet outil de travail. La CVM a longtemps été tributaire des dragues de location auprès de la firme Driging International qui consommait presque toutes les recettes réalisées.

Dans le cadre de sa politique d’appuis institutionnels, le FPI avait accordé un financement de Usd 5 millions à la CVM pour lui permettre d’améliorer la navigation sur le fleuve Congo entre Matadi et Banana. La cérémonie de la remise du chèque s’était déroulée le 29 juin à Kinshasa.

« Sans la CVM, il n’y a pas navigabilité. Ce fonds va permettre à la Congolaise des Voies Maritime d’être encore visible. Nous remercions le Fonds de Promotion de l’Industrie et le Gouvernement pour cet appui combien significative », avait alors déclaré Mme Mieze Kiaku, Présidente du conseil d’administration de la CVM. Elle expliquait qu’avec la drague, il sera possible de récupérer les trafics qui sont détournés par les ports voisins à cause de l’impossibilité pour les bateaux de grand tonnage d’accoster à nos ports ».

JEK

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