KABILA ELIGIBLE : JACQUES NDJOLI FUIT MIRINDI ET L’INSULTE

Préférant écouter son égo, Ndjoli a refusé de débattre avec Mirindi simplement parce que celui-ci n’a pas son rang de professeur. Pourtant, dans une tribune sur le net, il couvre ce dernier d’insultes indignes de son rang de professeur et Sénateur tout en se livrant, lui, à des hérésies scientifiques, notamment en prétendant que l’accord de la saint Sylvestre a force de constitution.

Le mardi 23 mai 2018, le Professeur/Sénateur Jacques Ndjoli était l’un des invités de l’émission Dialogue entre Congolais sur Radio Okapi pour débattre, notamment avec Jean Cyrus Mirindi, avocat et chef de travaux de son état, sur l’affaire de l’éligibilité ou pas de Joseph Kabila à la prochaine présidentielle, cela à la lumière de la révision constitutionnelle intervenue en 2011. Grande a été la surprise et la désolation de l’animateur de l’émission – dont les jingles d’annonce avaient déjà été diffusés – de se faire dire en dernières minutes par le Professeur Ndjoli qu’il était indisponible et qu’il proposait d’envoyer son assistant à sa place.

Nos sources ne nous disent pas comment cela s’est passé ensuite, mais grosse a été la surprise des internautes de découvrir, dans la même soirée du 23 mai 2018, une tribune de Jacques Ndjoli dans laquelle il tente une réplique à Mirindi, mais surtout se livre à des injures qui ne correspondent nullement, ni à son statut d’homme de science, ni à celui de membre de la chambre des sages du Parlement.

L’insulte de Ndjoli à Mirindi et aux Congolais

Pour l’essentiel, Jacques Ndjoli traite Jean Cyrus Mirindi d’affamé dont le ventre a dicté ce que lui, Ndjoli, considère comme tout, sauf de la science. Un discours vaudeville bien caractéristique des réseaux sociaux, mais qu’un intellectuel de la trempe de Ndjoli prend la liberté de chausser, alors qu’il a bien eu l’opportunité, sur Radio Okapi de rencontrer de manière civilisée les arguments de Mirindi.

La réalité est qu’au-delà des insultes à la personne de Mirindi, c’est l’ensemble des Congolais, qui suivent ce débat, qui se sont sentis injuriés par Jacques Ndjoli, non pas seulement par le fait d’avoir thésaurisé la science là où ces Congolais ont plus que jamais besoin de lumière pour être éclairés, mais aussi pour avoir choisi de privilégier son égo, lui professeur d’université, en refusant tout simplement de croiser le fer avec un chef de travaux. En effet, la vérité est que Jacques Ndjoli n’était pas indisponible mardi dernier, mais qu’il ne voulait tout simplement pas débattre sur la place publique avec un inférieur en grade scientifique. Il aurait été indisponible qu’il n’aurait pas proposé son assistant pour débattre avec Mirindi, une manière de dire que c’est son assistant qui a le niveau de Mirindi et pas lui.

Les hérésies scientifiques de Ndjoli

Pour le reste, malgré son orgueil scientifique, Jacques Ndjoli n’a pas manqué de se livrer à des hérésies scientifiques qui ne laissent pas les internautes indifférents. Au nombre de ces hérésies, celle dans laquelle il prétend que l’accord de la Saint Sylvestre a force de Constitution. L’on croit rêver lorsque l’on sait que cet accord est un acte strictement politique et sous-seing, de surcroit non publié dans le journal officiel pour avoir force de loi. Comment un constitutionnaliste de sa trempe peut-il en arriver à une telle insulte à la science, si ce n’est son obnubilation par la haine politique qui lui fait perdre toute lucidité.

Mais ce n’est pas tout. Dans la même tribune, Ndjoli avance que la thèse de Mirindi fait courir à Kabila le risque d’être poursuit pour haute trahison. Une haute trahison qui est, en fait, une infraction dont les éléments constitutifs sont bien connus. Comment lui, professeur d’université, peut-il justifier une haute trahison dans le chef d’un citoyen jouissant de ses pleins droits et qui pose une candidature ? Cet argument transpire à la fois une tentative d’intimidation intellectuelle et les relents d’intolérance qui pousse Jacques Ndjoli à trahir ses intentions d’exclusion, tout simplement en raison des divergences d’opinion politique.

Ndjoli et les opposants le savaient

Au demeurant, l’opinion retient que jacques Ndjoli et les autres radicaux de l’opposition, ainsi que la Cenco, étaient et sont conscients que Joseph Kabila a bel et bien la possibilité de se représenter. La preuve est qu’avec insistance, ces opposants et la Cenco ont longtemps exigé à Kabila de déclarer ouvertement et formellement qu’il ne se présentera pas aux prochaines élections alors qu’aucune loi ne l’y oblige. D’autres témoins ont rapporté à congovirtuel.org la brève échange que Ndjoli et Mirindi avaient eue sur ce sujet lorsque ce dernier avait dévoilé pour la première fois le résultat de ses recherches : « Petit, ofongoli bango miso pona nini ? Biso toyebi que porte wana eza effectivement ya kofungwama, kasi yo oye ko signaler bango ! » (Jeune homme, pourquoi leur as-tu ouvert les yeux sur cette porte-là qui est effectivement ouverte ? Nous, nous savons très bien que cette porte est ouverte, mais maintenant toi tu le leur as signalé)

JDW

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