DUPOND MORETTI COULE KATUMBI AVEC UN NOUVEAU FAUX

Aujourd’hui à Bruxelles au cours d’une conférence de presse, l’avocat français de Katumbi a brandi une lettre du Maire de la ville où ce dernier avait acquis la nationalité, lettre dans laquelle le maire déclare nuls tous les documents antérieurs et établit que Katumbi n’a jamais acquis la nationalité congolaise. Seulement, la première phrase de cette lettre commence comme ceci : « Suite à votre courrier du 9 juillet 2018 réceptionné à la présente mairie le 16 juin 2018 sous la référence n° 15773… ». L’anomalie est bien là : une lettre datée du 9 juillet mais réceptionnée le 16 juin 2018, soit une date antérieure à son envoi. Une fois de plus, Katumbi nous fait nager dans un faux et usage de faux.

Pour la toute première fois depuis qu’il a été engagé pour la défense de Moïse Katumbi, Me Eric Dupond Moretti a tenu, ce mardi 24 juillet 2018 à Bruxelles, une conférence de, presse dans laquelle il annonçait le retour, pour le 2 août courant, de Katumbi en RDC. Dupond Moretti tenait ses assurances de la somme des résultats issus de ses différentes démarches au sujet des difficultés judiciaires de son avocat, notamment l’affaire des mercenaires, le dossier immobilier, la question de la nationalité de son client ainsi que de son passeport confisqué en Belgique.

Avec assurance, Dupond Moretti, qui avait à ses côtés Olivier Kamitatu, ci-devant directeur de cabinet et porte-parole de Katumbi, a balayé toutes ces questions, indiquant que le dossier des mercenaires a été renvoyé, celui de l’immobilier est en appel et suspend le premier jugement, tandis que le document de séjour de Katumbi à Bruxelles n’a jamais posé problème (selon Kamitatu). Quant à la question de la nationalité italienne, Dupond Moretti a produit une lettre du Maire de la ville de San Vito Dei Normani qui, en réponse à la requête de cet avocat, a rejeté toute authenticité des précédents documents émanant de la même mairie et qui établissait que Katumbi y avait obtenu la nationalité italienne et qu’il y avait renoncé.

Seulement, la lettre brandie par Dupond Moretti – du moins la version française dont la traduction est certifiée -, et qui fait déjà le tour des réseaux sociaux, pose problème. En effet, datée du 17 juillet 2018, son auteur, le Maire Domenico Conte, annonce ceci dès la première phrase « Suite à votre courrier du 9 juillet 2018 réceptionné à la présente mairie le 16 juin 2018 sous la référence n° 15773… ». L’anomalie est bien là : une lettre datée du 9 juillet mais réceptionnée à une date antérieure, soit le 16 juin 2018. Et cette réponse de Domenico Conte est, pour sa part, datée du 17 juillet 2018.

Il est difficile de croire en un faux document avec cette lettre qui est en circulation juste après la conférence de presse de l’avocat de Moïse Katumbi. Puisqu’il est donc authentique, il faut dire qu’il ne vient que compliquer les problèmes du client Moïse Katumbi dont la vie est décidément peuplée de faux et usage de faux. On ne parle pas, en effet, de son passeport trafiqué qui a été saisi à l’aéroport de Zaventem à Bruxelles. On ne parle pas, non plus, de tous ces faux documents avec lesquels il voyageait alors que son passeport semi-biométrique congolais était devenu caduc depuis le 14 janvier 2018.

Ici, on est en face d’un joyau des faux qui resplendit de toute sa brillance que souligne la notoriété même de la personne qui la met sur la place publique : le célèbre avocat et terreur des prétoires français, Me Eric Dupond Moretti.

Affaire à suivre

Congovirtuel.org

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