RDC/MESSAGE DE FAYULU A Ste THÉRÈSE : DU DÉJÀ ENTENDU

 

Du déjà entendu en fait de la sédition et de la bassesse politique, c’est en ces termes qu’on peut résumer le message de Martin Fayulu lors de son meeting du dimanche 28 avril 2019 à la place Sainte Thérèse dans la commune de N’djili. Des affirmations, évocations et menaces qui dépeignent un Fayulu sans sportivité ni élégance démocratique, amer et ostansiblement décidé à en découdre avec Félix Tshisekedi malignement accusé et diabolisé durant tout le meeting.

Récupérer le pouvoir

C’est l’un des points évoqués par Martin Fayulu durant son meeting. On se demande comment cela va se faire étant donné que depuis le 20 janvier 2019, la Cour constitutionnelle a proclamé Félix Tshisekedi élu avec 38,57% des suffrages valablement exprimés lors du scrutin présidentiel du 30 décembre 2018. Un acte qui consacre la fin de tout débat sur la contestation des résultats de cette présidentielle étant donné que cet arrêt de la haute cour est irrévocable, définitive, opposable à tous et sans appel. Berner le peuple en traitant par la raison des matières techniquement abordées par la haute cour est une incitation au trouble du peuple qui n’est pas outillé pour la compréhension des matières judiciaires. Martin Fayulu n’a jamais fourni  devant la Cour constitutionnelle des preuves étayant son affirmation ou sa conviction de remporter le scrutin présidentiel du 30 décembre 2019, ni tous ses soutiens comme l’église catholique et les missions  d’observation électorale.

Montrer l’accord signé avec Joseph Kabila

Les coalitions politiques se font et se défont en RDC et ailleurs dans le monde suivant un dynamisme politique reconnu par tous. La coalition FCC et Cash n’a officiellement existé qu’après la publication des résultats des élections législatives nationalles et provinciales et surtout après prestation de serment le 24 janvier 2019 de Félix Tshisekedi quand des débats autour de la cohabitation ont commencé. Déjà, lors de son dernier discours en tant que chef d’Etat de la RDC du 23 janvier 2019, Joseph Kabila, pour le bien de la RDC, avait lancé le ton, en préconisant une coalition plutôt qu’une cohabitation qui pourrait consacrer la neutralisation réciproque des animateurs des institutions à tous les échelons.

On comprend que Martin Fayulu se base sur des rumeurs dans lesquelles se spécialisent les fabricants des affabulations pour expliquer, suivant un procédé mythique, des faits ou pour propager des intox et impostures dans un but inavoué. Martin Fayulu lui-même, a-t-il déjà montré l’acciord secret qui le lie aux lobbies miniers occidentaux et qui les a poussés à le préférer à Vital Kamerhe ou à Félix Tshisekedi à Genève en novembre 2018 ? L’accord Lamuka montre juste la corde qui lie aux couds les signataires de cet accord et ne dit rien sur l’intérêt de ces lobbies miniers à soutenir les traitres congolais réunis dans cette plateforme électorale opportuniste. Pour asséner un dur coup, Martin Fayulu évoque les cadres de l’UDPS qui auraient demandé à Fatshi de leur montrer le contenu de cet accord. Une habile façon de dire que ce qu’il demande a même déjà aussi été demandé par certains cadres de l’actuel parti présidentiel.

Martin Fayulu qui a accepté d’être la marionnette des lobbies miniers occidentaux qui ne veulent pas que le peuple congolais jouisse des richesses de son pays au niveau voulu et naturel, se permet d’accuser Félix Tshisekedi d’avoir vendu le pays à Joseph Kabila. Il oublie de dire au peuple que l’actuel poids politique de Joseph Kabila est du au fait qu’il est l’autorité morale de la plateforme qui a raflé la majorité  de sièges dans le Parlement congolais et, que de ce fait, il a un mot à dire sur la politique de la RDC tant pour la nomination du Premier ministre, de la composition de l’exécutif national que pour la direction  des provinces vu aussi la large victoire du FCC aux provinciales. Que pouvait et que peut faire Fatshi contre cela ? Une façon maligne d’éconduire Fatshi ou de semer la zizanie entre les membres de la coalitiojn FCC-Cash.

Demander à Tshisekedi de démissionner

C’est par cette demande que Fayulu a expliqué la raison de son retour à Kinshasa.  Sans se baser sur les dispositions constitutionnelles qui peuvent conduire à la démission du chef de l’Etat. Jonglant  avec des raisonnements piégés qui exploitent l’ignorance du peuple, le numéro de l’Ecidé a ainsi demandé ce dont il rêve le plus, sans tirer les conséquences de l’acceptation de Félix Tshisekedi par la communauté internationale. Pour qui se déploie Fayulu puisque la communauté internationale a déjà accepté Félix Tshisekedi ? L’on croit comprendre qu’il le fait pour son propre compte ou pour  simplement incommoder la vie au 5 è président de la RDC. Ou peut-être qu’il aurait réçu la mission de faire ses shows politiques pour contraindre Félix Tshisekedi qui parle de parténariat gagnant-gagnant à bien capituler face aux USA et alliés. Et là encore, celui qui a vendu le pays, c’est Fayulu, car il collabore pour une initiative qui vise l’affaiblissement du pouvoir congolais face aux impérialistes planétaires et le bradage des richesses congolaises.

La comparaison n’est pas raison

Pour bien inciter le peuple au soulèvement, Fayulu a évoqué les cas de l’Algérie et du Soudan où des présidents ont fait plusieurs mandats et où ils étaient devenus indésirables à leurs peuples. Félix Tshisekedi partira au terme de 5 ans depuis sa prise de pouvoir s’il n’est pas réélu ou il peut partir avant ces 5 ans s’il tombe dans l’un des cas de destitution d’un chef d’Etat tels que définis par la Constitution. Il faut plutôt aider le peuple à intérioriser la culture politique de participation pour aider le régime actuel à ne pas verser dans les dérages ou la mégestion au lieu de le berner pour ses objectifs personnels. Le défi de la nation congolaise, ce n’est pas l’accès de Fayulu à la tête de la RDC pour  ses intérêts et ceux des lobbies miniers qui le soutiennent.

Samy BOSONGO

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