KITEBI ET LE FPI VICTIMES D’UNE TENTATIVE D’ESCROQUERIE

KITEBI ET LE FPI VICTIMES D’UNE TENTATIVE D’ESCROQUERIE

Le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) et son Directeur Général Patrice Kitebi défraient à nouveau une certaine chronique politicienne devenue une ritournelle en cette période suspecte des mises en place au sein du Gouvernement, des entreprises publiques, de la diplomatie, etc. Cette pratique est devenue courante en RDC, et elle cible souvent des personnalités en fonction pour les disqualifier dans l’éventuelle course aux postes. Pour le nouveau cas d’espèce, il tourne autour d’un avocat de la place qui, selon des informations recueillis aussi bien au FPI que dans les milieux judiciaires, réclamerait indûment des paiements.

De quoi s’agit-il ? Depuis 2017 et un peu plus tôt, le FPI a engagé une traque de tous ses redevables de la Taxe sur la Promotion de l’Industrie (TPI), sa première sources de moyens de financement de l’industrie congolaise. Sous la conduite de son Directeur général Patrice Kitebi, le FPI établit des partenariats avec des organisations extérieures afin de l’aider à recouvrer son dû, notamment auprès des opérateurs miniers dans l’ex-Katanga. Au nombre de ces partenaires se compte Me Mbweshangol, expert en comptabilité et fiscalité.

Un contrat est passé entre le FPI et ce dernier pour traquer les redevables et drainer les recettes de la TPI vers les comptes de cet établissement financier de l’Etat. Dans son travail, Me Mbweshangol reçoit un jour la visite d’un nommé Kitangala Kabala, avocat de son état, qui lui dit détenir des informations sur les redevables de la TPI au Katanga et qu’il peut aider à les identifier pour qu’ils s’acquittent de leurs obligations envers le FPI. Intéressé, Me Mbweshangol lui propose de rencontrer le DG Kitebi afin qu’ensemble, ils examinent la possibilité de bénéficier de l’apport qu’il propose.

Après la rencontre avec Patrice Kitebi, Me Kitangala va s’engager à apporter son concours à l’expert Mbweshangol. Cependant, jusqu’à l’expiration de son contrat de collaboration avec le FPI, ce dernier ne reçoit aucune information de la part de Me Kitangala. Au contraire, ce dernier multiplie des pressions, par lettres et par téléphone, pour percevoir de l’argent au sujet d’un travail qu’il aurait effectué.

Las de ne pas atteindre son objectif, Kitangala va approcher de nouveau Patrice Kitebi pour la même fin, mais sans succès puisqu’il n’apporte aucune preuve d’un quelconque apport dont il aurait été pour mériter une quelconque rémunération. De guerre lasse et ne s’avouant pas vaincu, Me Kitangala va alors ouvrir un front de diabolisation médiatique aussi bien de Me Mbweshangol que Patrice Kitebi qu’il accuse, sans preuve, de détourner les recettes du FPI à travers des paiements fantaisistes.

Jouant du trafic d’influence, il va même saisir la Présidence de la république et l’Assemblée nationale, mais ici comme là-bas, personne ne prête attention à son histoire qui, tout compte fait, sonne creux. Malgré cette indifférence, Kitangala redouble sans cesse d’ardeur dans une démarche qui a longtemps franchi les limites de la diffamation et des imputations dommageables.

Pour mettre fin à cette foire, le DG du FPI va saisir la justice qui va traquer Kitangala jusqu’à le mettre récemment aux arrêts. Mais ne s’avouant toujours pas vaincu, celui-ci rameute son réseau d’amis qui redoublent d’ardeur dans les médias et les réseaux sociaux, cette fois-ci pour jouer à la victimisation en tentant de politiser et tribaliser l’affaire. Ce qui est, cependant, surprenant c’est que la plupart des publications qu’il orchestre sont anonymes, preuve que même leurs auteurs ne sont pas convaincus de l’authenticité de leurs allégations et préfèrent jouer à la prudence pour ne pas se faire prendre également.

Au FPI, l’on demeure serein dans ce nouveau dossier qui, pas plus que les précédents, n’ébranle personne. Au contraire, il apporte une nouvelle preuve de la reconnaissance de la qualité du travail et du bilan, à ce jour, de l’équipe Kitebi. Telle une mangue mure sur laquelle l’on jette la pierre, l’œuvre de Kitebi ne fait, manifestement, pas que des satisfaits et attire des jalousies de tous bords en vue d’en atténuer la vraie portée au profit du peuple congolais.

PDM

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