LE FPI VICTIME DES NOSTALGIQUES DE SON ANCIENNE GESTION

Pour une nouvelle fois, le Fonds de promotion de l’Industrie (FPI) fait l’objet d’une tentative de déstabilisation. Une nouvelle publication diffusée dans la presse locale et les réseaux sociaux attribue, en effet, à la direction de cet établissement financier des manquements aux instructions de la hiérarchie gouvernementale quant au mouvement du personnel dans les entreprises publiques. Cette fois-ci, la campagne de déstabilisation va plus loin en introduisant des considérations tribales que les auteurs de ce nouvel assaut tentent d’attribuer à la même direction du FPI.

Une brève analyse de cette publication trahit clairement la main noire de l’ancienne direction de l’entreprise dont la gestion avait été largement décriée, entre autres au sujet justement de la gestion du personnel. Le dossier avait, d’ailleurs, fait l’objet d’une plénière à l’Assemblée nationale qui avait arrêté un train de recommandations à ce propos.

L’on se rappelle, en effet, qu’à la prise de fonctions du nouveau comité directeur dirigé par Patrice Kitebi, un audit institutionnel avait révélé de graves entorses dans la gestion des carrières du personnel. Une gestion caractérisée par des engagements de personnes sans qualification et affectées à des fonctions dont elles n’avaient aucune compétence. De même, il avait été constaté des avancées en grades cavalières au profit d’une catégorie bien identifiée des bénéficiaires dont certains étaient bombardés à des grades et fonctions sans aucune considération de la réglementation en matière de carrière.

Rien ne sert de se voiler la face pour rappeler que la quasi-totalité des personnes trouvées dans ces différentes irrégularités se trouvaient être des proches parents de certains membres de l’ancien comité directeur. Cette proximité biologique et sociologique ne pouvait que déteindre sur leurs appartenances ethniques ou régionales. D’ailleurs, un juriste autrefois proche du dossier révèle que « les auteurs de cette nouvelle tentative de déstabilisation ne sont autres que ces nostalgiques de l’ancienne chaotique du FPI qui était devenu comme un bien privé ou, pire, une entreprise familiale soumise aux humeurs de ceux qui s’en faisaient passer pour les propriétaires ».

 

Sauvé de la descente aux enfers, le FPI a repris des couleurs

Au terme donc de l’audit institutionnel, le nouveau comité directeur avait appliqué les mesures d’assainissement et de redressement qui s’imposaient, et cela non seulement en conformité avec les lois et règlements en la matière, mais aussi en réponse à la mission qui avait été assignée à ce comité de gestion pour redressement l’entreprise et la replacer sur la rampe des performances. Aujourd’hui, les observateurs sont unanimes pour reconnaître la valeur hautement cathartique des mesures prises et exécutées, et qui ont permis au FPI de sortir des zones de turbulence et devenir aujourd’hui l’une des premières pourvoyeuses des moyens pour l’exécution du programme des 100 jours du chef de l’Etat.

Tout en renforçant sa mission première qui est de financier l’industrie congolaise à travers des prêts aux promoteurs industriels, le FPI s’est lancé dans ses autres axes d’intervention, notamment le financement de la construction et/ou la remise en état des infrastructures d’utilité publique dans les zones d’opération des entreprise financées ; ainsi que des infrastructures à caractère social tels que les écoles et les centres de santé. Ces nouveaux engagements se sont traduits, entre autres, par l’aménagement des routes dans l’ex-Bandundu, la construction des ponts inaugurés par le Chef de l’Etat à Kisangani ou encore la réhabilitation et l’extension de l’institut Mokengeli à Kinshasa ainsi que des forages d’eau potable à l’Université de Kinshasa, etc.

Ces réalisations et tant d’autres témoignent indéniablement de la revitalisation et la re-viabilisation du FPI qui a repris sa place dans le fleuron des entreprises et établissements du portefeuille de, l’Etat.

Par ailleurs, contrairement aux allégations des pourfendeurs de la nouvelle gestion, le FPI ne fait pas l’objet d’interpellation quelconque de sa tutelle administrative du travail ni de l’Inspection générale du travail au sujet des décisions d’assainissement et de redressement prises en son temps pour corriger les graves entorses sur la gestion du personnel. D’ailleurs, des représentants du banc syndical se sont dernièrement exprimés dans les médias pour témoigner de la paix sociale qui se vit actuellement au FPI.

 

Aucun mouvement du personnel depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi

On rappelle également que les mesures d’assainissement du personnel  critiquées par les pourfendeurs du FPI datent de plus de deux années avant la mesure conservatoire prise dernièrement par le chef de l’Etat à travers son Directeur de cabinet en attendant la mise en place des animateurs des institutions après les élections de 2018. Depuis lors, il ne s’est observé aucun mouvement du personnel qui aurait été opéré au profit de prétendus proches des membres de l’actuel comité de gestion.

Si tel était le cas, fait-on observer, ces pourfendeurs ne se seraient pas gênés pour y trouver du pain béni afin d’asseoir leurs fausses accusations en en faisant large écho. « Pour preuve, toutes ces publications, du reste non signées pour témoigner ainsi de la fourberie et du manque de courage de leurs auteurs, ne mentionnent aucun cas concret en termes de noms, fonctions et autres grades pour étayer ces accusations fortement teintées d’une intention manifeste de nuire », estime un cadre du FPI.

« On est là en face d’une campagne de manipulation dont les auteurs, du reste très bien identifiés, devraient faire l’objet d’interpellation pour que cesse ces pratiques qui trouble la quiétude nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise dans l’intérêt de la Nation tout entière », commente, pour sa part, ce jeudi matin un agent du FPI. Un autre considère qu’il s’agit, par ces pratiques, « d’un manque de respect aux nouvelles autorités, à commencer par le Chef de l’Etat, que l’on veut induire en erreur en cette période de tractations pour des nominations à divers postes de responsabilités. Les gens cherchent à manipuler les détenteur du pouvoir de nomination pour se régler des comptes sans se rendre compte de la gravité de leurs initiatives sur la vie de toutes les familles qui vivent directement et indirectement grâce au bon fonctionnement actuel du FPI ».

JEK

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