FATWA DE LA DIASPORA CONTRE LES OPPOSANTS !

Fatigués de l’inconstance des leaders de l’opposition sur la machine à voter et par rapport aux échéances électorales, les combattants de Bruxelles, Paris et Londres ne veulent plus de leurs réunions dans ces villes. Conséquence : la prochaine rencontre a été délocalisée vers Genève jugée moins frondeuse.

La diaspora congolaise de l’Europe, principalement de Bruxelles, Paris et Londres, n’en peut plus des tergiversations de leurs leaders de l’opposition. La dernière situation qui prévaut dans les rangs des radicaux de l’opposition aurait été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Il s’agit, en fait, de ce revirement des opposants qui ont décidé d’aller aux élections avec ou sans machine à voter, après avoir longtemps rejeté cet outil. Une situation qui en rajoute à la querelle de leadership parmi ces mêmes opposants qui n’arrivent pas à s’accorder sur la démarche commune à entreprendre. L’on se souvient encore de la messe en mémoire des victimes des manifestations de décembre et janvier 2018, messe dite il y a quelques mois à paroisse Notre-Dame de Lourdes à Jette (Bruxelles-Ouest) lorsque Moïse Katumbi avait été chahuté par les combattants qui n’avaient pas accepté qu’il ait été accueilli sous l’appellation de « leader de l’opposition ».

Depuis lors, Moïse Katumbi ne serait plus en bon termes avec Félix Tshisekedi qu’il accuse d’avoir monté ces combattants contre lui. Même type de rapports entre l’Udps et le Mlc qui se livrent à une passe d’armes à fleurets mouchetés. L’on se souvient encore de cette observation de Marc Kabund au lendemain de la délibération, à la Ceni, des candidatures à la présidentielle lorsque Bemba avait été invalidé. Le SG de l’Udps faisait alors observer à quelques militants du parti combien la ville était calme, ce qui n’aurait pas été le cas si leur candidat, Félix Tshisekedi, avait été aussi invalidé.

Pour tant de points de friction donc, les combattants de l’Europe ont décrété une fatwa contre les leaders de l’opposition. C’est ce qui justifie la délocalisation vers Genève de la prochaine réunion des opposants pour tenter une ultime conciliation en vue de désigner un candidat commun à la présidentielle.

Cet état d’esprit des « combattants » a ainsi inspiré cet intox sur une bagarre qui aurait opposé Denis Mukwege à Moïse Katumbi dans un hôtel Bruxellois. Une intox qui a envenimé les rapports entre partenaires de l’opposition, les hommes de Katumbi accusant toujours Félix Tshisekedi et ses combattants d’être à la base de cela. Il est, en effet, vrai que le Dr Denis Mukwege se trouvait lundi au Sud-Kivu, à la même date où la fameuse bagarre se serait produite.

Cette image de l’opposition au sein de cette même diaspora présentée comme son soutien pour d’éventuelles levées de fonds en vue de la campagne électorale dit tout, aussi bien de sa capacité à diriger le pays que de son ancrage sociologique pouvant la conduire à une éventuelle victoire électorale…

JEK

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