On disait Modeste Bahati disposant des appuis occultes qui lui permettraient de faire subir au FCC ce que, le 11 mai 2007, on avait fait endurer à la coalition AMP-PALU-UDEMO avec l’élection de Kengo wa Dondo en lieu et place de She Okitundu, candidat de la coalition à la présidence du Sénat, dans une Chambre haute du Parlement congolais dominée par les sénateurs de la susnommée coalition. Les tenants de cette thèse seront, peut-être ou à coup sûr, desappointés, car Modeste Bahati qui, croyait avec son coup de prendre son autonomie vis-à-vis du Front commun pour le Congo (FCC), et de faire de l’AFDC-A une plateforme autonome coexistant dans la majorité aux côtés du FCC et de CACH, s’est vu exclu de l’AFDC sur laquelle il s‘appuyait pour mener à bout son aventure politique ce mardi 16 juillet. Ce, dans une déclaration faite à ce sujet par les cadres de l’AFDC-A.
C’est ainsi que, dorénavant, cette plateforme politique membre de la mégaplateforme sera dirigée par Néné Ilunga Nkulu qui sera assisté des quatre vice-présidents au nombre desquels Stève Mbikayi et Jean-Pierre Tshimanga. L’AFDC-A ainsi restructurée réaffirme son appartenance au FCC et sa loyauté à son autorité morale qu’est Joseph Kabila. Pour les membres de l’AFDC-A à qui le délai de 7 jours pour clarifier leur position avait été donné par les présidents des groupements politiques du FCC, l’ordre a été exécuté et l’allégeance exprimée.
Privé de l’appui des sénateurs de l’AFDC-A, on se demande comment Modeste Bahati que d’aucuns présentaient déjà comme David devant Goliath, va réaliser son coup. A moins d’une corruption à large échelle avec des montants plus que colossaux, les chances de Modeste Bahti pour réaliser son rêve se sont sérieusement amenuisées.
Nathan MBISA
