Après son frère, Salomon SK Della, arrêté et en détention à Kinshasa, après l’arrestation de son oncle à Goma, puis la perquisition, ce vendredi, du domicile de sa mère à Lubumbashi, Moïse Moni Della croit vivre un cauchemar. Il parle d’acharnement et dénonce des « méthodes gestapo », tout cela « parce que l’on tient à écarter un adversaire politique de l’élection présidentielle».
Sur son compte tweeter, Moïse Moni Della, le frère aîné de Salomon Kalonda, dit son fait à ceux qui persécutent sa famille : «Je proteste contre cet acharnement. Notre mère habite un quartier hyper sécurisé, là où il y a la résidence du Chef de l’Etat à Lubum. Même un fou ne prendrait le risque d’y promener les armes ».
Ne comprenant rien de cet « acharnement », Moni Della se convainc, dans le même tweet, que « le Président doit avoir un problème personnel avec Salomon Kalonda». Et les faits qui le conduisent à cette conclusion lui paraissent plus que graves, poursuit-il plus loin : «Comment mêler une personne de cet âge, cette vieille dame à cette démarche frisant les méthodes Gestapo? » Et de rappeler encore : « Notre oncle a déjà été arrêté à Goma et, aujourd’hui, c’est notre mère qui est visée parce que l’on tient à écarter un adversaire politique de l’élection présidentielle».
Pour Moïse Moni Della, tous ces faits constituent des actes de tortures morales et physiques contre lesquelles il oppose sa dénonciation et sa protestation. «Ce sont des tortures morales et physiques qu’on inflige à toute ma famille, je dénonce, je proteste».
Depuis l’arrestation, le 30 mai 2023, de son jeune frère Salomon Idi Kalonda, Moïse Moni Della ne l’a encore jamais vu. Dès le premier jour, il avait été éconduit à la Demiap où il était allé lui apporter la nourriture et ses médicaments.
Lui-même, Mpni Della, avait été assailli à son domicile par une horde de motards, manifestement pro-Tshisekedi, qui voulaient en découdre avec lui à cause de ses critiques contre le régime en place.