PROCÈS 100 JOURS : QUI CHERCHE LA TETE DE HENRY YAV ?

Depuis l’éclatement de l’affaire des présumés détournements des fonds destinés à la réalisation du programme d’urgence des 100 premiers jours du Président de la République, le public est abreuvé de « nouvelles » de tous genres allant essentiellement dans le sens de la désignation des auteurs/coupables de ces détournements. De l’ouverture du dossier au Parquet de Kinshasa/Matete au procès qui s’st ouvert sur le volet maisons préfabriquées, des noms sont cités dans ce sens.

Des noms de personnes qui avaient été entendues comme renseignants et qui sont suggérées, depuis le début du procès, comme témoins ou, plus loin encore, comme responsables d’un certain nombre d’actes. Ceux-ci sont aussi suggérés comme ayant éventuellement participé à la commission des détournements que ledit procès entend élucider pour établir les responsabilités et administrer les sanctions qui s’imposent.

Au nombre de ces noms figure celui de Henry Yav Mulang, ministre des Finances du gouvernement Tshibala sortant au moment du lancement du programme. Henry Yav est, en effet, la cible d’attaques tendancieuses qui le désignent comme responsable de certains actes qui auraient facilité ces détournements dont, par ricochet, il aurait été l’un des bénéficiaires.

Saisi de toutes ces attaques, l’ancien argentier du Gouvernement préfère garder son silence et sa sérénité, affirment son entourage. Une attitude bien identitaire pour cette homme dont la réserve l’a épargné de tout implication dans des polémiques de tous ordres. Par contre, préviennent ceux qui le connaissent, cette réserve ne doit nullement faire de lui une « victime consentante ». « Méticuleux dans tout ce qu’il entreprends, Henry Yav est disposé à donner toute la lumière que la justice attendrait de lui ».

Tout en rappelant qu’aucun mandat ni avis de recherche n’a été émis à son encontre par le le général Sylvano Kasongo, Commissaire provincial de la Police/Kinshasa, ses proches préviennent que « la technologie offre suffisamment de possibilités pour identifier les auteurs de cette campagne d’intox afin de les déférer en justice pour laver sa réputation bafouée gratuitement ». Du reste, au stade actuel, tout mandat à émettre doit émaner de la justice et non plus de la police qui en est l’auxilliaire.

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