Dossier Bukangalonzo : les preuves qui déchargent Kitebi

Le dossier du parc agroindustriel de Bukangalonzo est entrain de tourner à la paranoïa. Suite à la publicité tapageuse qu’en fait l’Inspection générale des finances (IGF), cette affaire, qui est déjà entre les mains de la justice, passe désormais pour un moment de règlement des comptes politiques pour des besoins de positionnement. Surtout maintenant que viennent de débuter les tractations pour les mises en places dans les entreprises publiques.
Tous les moyens semblent donc bon pour éliminer, autant que possible, ceux que l’on considère comme des concurrents. Et Bukangalonzo est un pain béni pour jouer au clientélisme.
L’un des pigeons dans cette cabale politicienne n’est autre que Patrice Kitebi Kibol M’vul. L’actuel Directeur général du FPI est entraîné dans ce dossier pour la simple raison qu’il fut Ministre délégué près le Premier ministre en charge des finances à l’époque des faits.

Accusations fondées sur des dénonciations calomnieuses

Mais le malheur de Kitebi vient de sa province même où il a maille à partir avec certains membres de sa communauté instrumentalisés par des adversaires politiques locaux. Le péché de Kitebi est d’avoir investi chez lui dans l’agriculture, ce pour quoi on l’associe si facilement à Bukangalonzo en l’accusant d’être parmi ceux qui ont détourné ou volé le matériel de de parc agroindustriel. Ces mêmes pourfendeurs sont pourtant parmi ceux qui ont souvent vandalisé le domaine agricole de Kitebi en volant aussi bien du matériel que des semences et du carburant. L’objectif manifeste était de le décourager et le pousser à désinvestir.
Ces accusations sont donc parvenues aux enquêteurs qui, tout naturellement, sont descendus dans le domaine agro-pastoral privé de Kitebi pour en avoir le cœur net. Au bout du compte, et sur base seulement des dénonciations calomnieuses, du reste dénoncées par les avocats de Kitebi, l’équipe d’enquête va repartir avec juste un Quad (moto à quatre roues) présenté comme appartenant au parc agroindustriel de Bukangalonzo.

Ne s’avouant pas vaincue, l’équipe de gestion du domaine agro pastoral privé de Kitebi va relancer les enquêteurs pour démentir les dénonciations calomnieuses afin de récupérer ladite moto. Toutes les preuves sont brandies, notamment la facture de Toda Corporation, le concessionnaire de la marque Honda en RDC où la moto avait été achetée. À noter ici que tout le matériel de Bukangalonzo était acheté en Afrique du Sud.
Sur base donc de ces preuves, la moto va être restituée officiellement et un procès verbal va être dressé en date du 24 avril 25021 dans les installations mêmes de Bukangalonzo où elle avait été emmenée.

Il faut souligner que l’équipe d’enquête menée au domaine agro pastoral privé de Kitebi était pluri disciplinaire, composée de policiers, d’Opj, d’agents de l’ANR et même de la Demiap, sans oublier, bien entendu, les inspecteurs de l’IGF.
En clair, tout indique que Patrice Kitebi est victime de la paranoïa médiatique suscitée par la publicité tapageuse de l’IGF sur ses rapports. Une paranoïa qui a gagné les milieux politiques d’où partent des coups de tous ordres jusqu’à atteindre les innocents.
Jonas Eugène Kota

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