Le nouveau doyen de la faculté de droit de l’Université de Kinshasa (Unikin), le professeur ordinaire Jean-Louis Esambo Kangashe, a été investi dans ses fonctions samedi 3 octobre dernier. A cette occasion, il a esquissé ce qu’il estime que sera son mandat qu’il a placé sous le signe de la rénovation, de l’excellence et de l’ouverture au monde.
Pour lui, cette passation des pouvoirs, qui vient d’avoir lieu pour la toute première fois au sein de la faculté, marque une nouvelle ère. Ce constitutionnaliste de première force a, dans son intervention, insisté sur le fait que l’enseignement, la formation des étudiants, la recherche et les services à la société doivent être, plus que jamais, améliorés.
Egalement rassembleur, il a rappelé ses engagements de campagne en promettant d’être au servir de toute la communauté facultaire et même universitaire. « Je reste ouvert aux idées innovantes pour faire rayonner notre faculté », a-t-il assuré tout en tendant la main à ses concurrents et à tous ses collègues pour qu’ils l’accompagnent dans son mandat.
Dans son ambition, le Professeur Jean-Louis Esambo place en avant plan l’imagination, l’inspiration, l’intuition, la volonté d’agir et la créativité comme des piliers pour changer l’image de la faculté.
« Il nous faut assurer la biosécurité dans nos auditoires et bureaux. Il nous faut assainir le milieu dans lequel sont formés les cadres de demain pour cultiver en eux le sens de l’ordre, l’hygiène environnementale, l’excellence, le dépassement de soi. La faculté de droit doit revêtir une autre image », a-t-il encore rappelé comme points de son mandat.
Ancien juge de la Cour constitutionnelle et aujourd’hui membre du Conseil d’Etat, il a souligné, par ailleurs, que la mission fondamentale d’une faculté de droit est de former, grâce à l’enseignement et à la recherche des cadres à même de gérer la société en appliquant judicieusement les règles du droit. « La faculté de droit doit refléter l’excellence, la rénovation et l’ouverture au monde », a-t-il insisté tout en reconnaissant que la liberté académique est garantie, sous réserve du respect des droits des autres et de l’image de la faculté.
J.K