LA SADC ADOPTE ET RECOMMANDE LA MACHINE A VOTER

La « machine à voter » introduite par la CENI pour les élections de décembre 2018 en RDC vient a subjugué la, délégation du Forum des commissions électorales de la SADC (ECF-SADC). Ce « plébiscite » est consécutif à un examen minutieux de cet appareil par une mission que vient d’effectuer l’ECF-SADC en RDC du 5 au 7 septembre 2018.

« S’agissant de la machine à voter, la mission, qui a expérimenté ladite machine et reçu les amples explications à son sujet, constate que cette machine vient résoudre des problèmes réels auxquels le pays était confronté du point de vue de l’organisation de ces élections, notamment l’impératif de réduction tant des délais que de leur coût », peut-on lire dans le communiqué ayant sanctionné cette mission et signé par Norbert Bashengezi pour la CENI et Mme Notemba Tjipueja pour l’ECF-SADC. La mission « salue cette innovation congolaise et en félicite la CENI tout en l’encourageant à expliquer et sensibiliser davantage la population et les acteurs politiques afin de lever tout malentendu à ce sujet », peut-on encore lire dans le même document.

Par ailleurs, la Présidente de l’ECF-SADC « a annoncé d’ores et déjà l’envoi d’une mission d’observation pour les prochaines élections » qui sera conduite par le Président de la commission électorale de Zanzibar. Deux experts, membres du personnel permanent, seront également envoyé pour appuyer la CENI aux côtés des autres experts de la Monusco et du Pnud.

Auparavant, et au terme de  la pré-évaluation du processus électoral congolais, la mission de l’ECF-SADC s’est dite satisfaite de l’ « exécution du calendrier électoral », en sorte qu’elle s’est dite rassurée de la tenue effective des trois scrutins prévus dans le temps imparti. Tout en recommandant à la CENI « de maintenir le même élan et le même engagement dans l’exécution des activités du calendrier qui restent à décliner », la mission a félicité les institutions congolaises (Gouvernement et Parlement) pour avoir « relevé le défi du parachèvement du cadre légal électoral » qui constituait l’une des contraintes assorties au calendrier électoral.

Elle a, cependant, déploré « l’absence des témoins des partis politiques lors des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs autant qu’à l’étape d’inscription et traitement des candidatures », cela avant d’encourager les parties prenantes à pallier à cette lacune pour la suite du processus.

Quant à l’option levée par le Gouvernement congolais de financer seul les élections, la mission de l’ECF-SADC en a pris acte. Il en a été de même en ce qui concerne les explications sur les questions de logistiques du déploiement des matériels, explications qui ont aussi remporté la satisfaction de la mission. Celle-ci a, en effet, estimé que les projections ont pris en compte les recommandations formulées par les observateurs de l’ECF-SADC au terme des élections de 2011, à savoir : « que la distribution des matériels se fasse à temps, de manière à permettre au processus de commencer dans le temps prévu et d’assurer la sécurité des matériels ».

Avant de quitter Kinshasa, la délégation de l’ECF-SADC a pris connaissance du début de l’opération d’affichage progressive des listes provisoires des électeurs conformément à l’une des recommandations de la Mission d’audit de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

JEK

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