Formation professionnelle/INPP : les pourfendeurs de Maurice Tshikuya se trompent de client

Un dénommé « Sans Rival », de son vrai nom Pascal Bakole, connu comme combattant parmi les vieux routiers de cette pratique au sein de la diaspora congolaise, se fend d’une vidéo dans les réseaux sociaux dans laquelle il s’en prend ouvertement à Maurice Tshikuya Kayembe, Administrateur Directeur Général de l’INPP qu’il accuse et traite de tous les noms. Affirmant avoir eu un songe, cet ancien casseur des milieux bien connus au sein de la diaspora, tente de dresser la haute direction de cet institution de formation professionnelle contre le Gouvernement et le chef de l’Etat en l’accusant d’être le fossoyeur des cadres et agents de cet établissement public.

« Sans Rival » prétend, par ailleurs, que Tshikuya, qu’il se garder de citer nommément, aurait soudoyé un journaliste pour taire les dénonciations des cadres et travailleurs, avant d’inviter l’IGF à faire diligence dans le contrôle de gestion de l’INPP.

Tous ceux qui connaissent l’INPP et son actuelle direction ne sont pas surpris de cette sortie d’un personnage qui s’est inscrit au tableau des flagorneurs pour tirer leurs comptes après le retour à leur mère-patrie. Connu pour ce genre de pratiques auxquelles ils s’adonnent depuis plus de vingt ans maintenant, « Sans Rival » se fait manifestement la voix de tous ces courtisans qui lorgnent déjà des postes au sein des entreprises publiques maintenant que le Gouvernement est déjà en place. Pour cela, ils s’adonnent à la vieille pratique de diabolisation des animateurs en place dans la pure démarche de ôte-toi de la là que je m’y installe.

Pour le cas de l’INPP, cependant, tout le monde est unanime pour dire que les pourfendeurs de Tshikuya ne connaissent ni l’homme ni l’INPP qu’ils convoitent. Certainement pour toutes ces années passées à l’étranger et qui les a coupé des vrais réalités du pays. Autrement, ils se seraient vite rendu compte qu’ils ont ciblés le mauvais homme et le mauvais établissement pour lancer leur campagne de diabolisation.

Les réalités qui confondent les flagorneurs

Nouveau bâtiment provincial de l’INPP/Goma prêt pour l’inauguration

En effet, il est bien connu aujourd’hui que l’INPP est l’un des très rares établissements qui reluisent au sein du portefeuille de l’Etat. Figurant au tableau des canards boiteux des entreprises et établissements publics voici bientôt 20 ans, l’INPP a bénéficié d’un remarquable management de l’un de ses fils maison, Maurice Tshikuya, pour se hisser aujourd’hui pratiquement au top de ce portefeuille.

Loin de toute forme de flatterie, cette affirmation est vivable à travers presque l’ensemble du territoire national pour ceux qui veulent voir. Aujourd’hui, en effet, l’INPP se trouve en plein programme d’essaimage à travers le pays pour rapprocher les apprenants de leurs formateurs en fonction des besoins locaux. Par cette politique, Maurice Tshikuya et toute sa direction, sous la conduite du Conseil d’administration, a réussi à installer une bonne trentaine de représentations en provinces et à l’intérieur de celles-ci. Le dernier en date, déjà achevé et prêt pour l’inauguration, est la direction provinciale du Nord-Kivu à Goma.

Ces réalisations sont le fruit d’un panel de coopération établie entre la direction de l’INPP et bon nombre de partenaires internationaux dont la coopération française, la coopération japonaise, la coopération sud-coréenne, la Banque Mondiale, le Bureau International du travail, la Monusco, la Banque africaine de développement, le Haut-commissariat des Nations-Unies aux réfugiés, etc. Et tous ces partenariats sont basés sur un élément essentiel, à savoir la bonne gouvernance centrée surtout sur la transparence.

L’INPP est une maison de verre

Grâce à un système d’audits réguliers, le comité Tshikuya a su gagner et asseoir la confiance de tous ces partenaires, sans oublier côté congolais. En sorte que parler de l’IGF ne ferait qu’enfoncer une porte ouverte, d’autant plus que conformément aux mesures conservatoires prises en son temps par le chef de l’Etat, des Inspecteurs de l’IGF ont été aussi déployés à l’INPP où ils n’ont rien trouvé de répréhensible.

Par ailleurs, l’INPP est l’un des rares établissements publics, si pas l’unique, où le banc syndical fonctionne en parfaite harmonie avec la direction générale pour assurer les intérêts des travailleurs. Cela fait, en effet, plus de dix ans que l’on n’a pas entendu parler de grève à l’INPP.

Pour toutes ces raisons et tant d’autres donc, on peut conclure que l’ignorance et le clientélisme ont à ce point aveuglé Pascal Bakole et ses commanditaires que leur mauvaise foi est « sans rival ».

Jonas Eugène Kota

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