Dans une vidéo où il tente une critique des dernières ordonnances du Chef de l’Etat, le suiviste de Katumbi se casse les dents pour avoir, lui juriste, analysé une coupure de presse truffée d’erreurs de frappe, alors que les ordonnances authentiques sont correctes. Kalombo apporte ainsi une énième preuve qu’il est un piètre juriste sans aucun tact professionnel.
Francis Kalombo, ci-devant avoué de Moïse Katumbi qu’il colle comme son ombre, vient de se fendre d’une vidéo dans laquelle il esquisse une critique de droit sur les dernières ordonnances d’organisation judiciaires signées par le Chef de l’Etat pour compléter l’architecture de la haute magistrature.
Sans aucune hésitation et avec une assurance dont il a la seule maîtrise, Kalombo avance que les collaborateurs du Chef de l’Etat lui auraient fait signer deux ordonnances reprenant une même personnes à deux fonctions différentes, dans l’une comme Procureur général près la Cour constitutionnelle et, dans l’autre, comme Avocat Général près la même Cour. Plus loin, Francis Kalombo prétend que ces ordonnances signées en date du 11 juin 2018, ont été contresignées par le Premier ministre qui séjourne pourtant à l’étranger, au Canada, depuis le 9 juin 2018.
De ces constats, le voilà qui se lance dans une diatribe contre les compétences des collaborateurs du Président de la République avant de prétendre que ce dernier a signé des faux documents avec une signature de Bruno Tshibala qui aurait été imitée.
Vérification faite, cependant, il s’avère que Francis Kalombo a eu sous ses yeux plutôt des copies de presse de ces ordonnances contenant des erreurs de saisie. Ce qui fait que le même nom de Minga Nyamankwey Emmanuel nommé Procureur Général près la Cour constitutionnelle se retrouve également comme avocat général de la même Cour. Le document authentique lu sur les antennes de la RTNC sont pourtant clairs et ne contiennent pas une telle erreur.
Quant au contreseing du Premier ministre, Francis Kalombo a, une fois de plus, été victime de ses coupures de presse, car dans les ordonnances authentiques, c’est plutôt She Okitundu qui contresigne ces ordonnances au nom du Premier ministre dont il assumait l’intérim au moment de ces signatures.
Encore une fois donc, Francis Kalombo a loupé une belle occasion de se taire, surtout en cette matière juridique dont il est le prototype même du faux, usage de faux et fraude. Personne n’oublie, en effet, cette rocambolesque affaire de la contestation de son diplôme à l’UPN par un professeur. Personne n’oublie, non plus, l’exil judiciaire de Francis Kalombo qui est allé se faire inscrire au barreau de Kinshasa/Matete dans des conditions restées floues, après avoir été éconduit de celui de la Gombe.
Si c’est vraiment entre les mains de ce genre d’impresario des musiciens (son accoutrement sur la vidéo le démontre) que l’on compte réaliser l’alternance, alors la RDC n’a pas de chance.
Yvon Ramazani