Championnat interscolaire africain : Précisions sur le coût de location des bus Transco

Y a-t-il eu détournement des fonds alloués à l’organisation du premier championnat interscolaire africain de football qui s’était joué à Kinshasa ? La rumeur continue de courir et les déclarations-accusations continuent de fuser de toutes parts.

Si, au début, la confrontation s’était cristallisée sur l’axe EPST-IGF, elle a fini par évoluer pour impliquer la société Transco sur le volet du coût réel de location des bus de cette société. Le ministère de l’EPST a, en effet, été accusé d’avoir gonflé les chiffres dans le but de détourner l’argent, chose que les services de communication de ce ministère a rejetée. Le DG de Transco est revenu à la charge dans les médias pour avancer un montant de 16.000 dollars plus des pénalités de 18.000 dollars.

Le cabinet du ministre Tony Mwaba ne l’entend pas de cet oreille et parle de mauvaise foi dans le chef du Dg a.i de Transco. Dans une mise au point, le chargé de communication Joël Cadet Ndanga fait parler les chiffre pour conclure que selon les propres chiffres de ce DG a.i, le montant à payer ne pouvait pas être de 16.000 dollars seulement.

Joël Cadet Ndangan chargé de communication au ministère de l’EPST

Selon Cheif Tshipamba Ngambamalu, le ministère aurait loué 40 bus le premier jour et 30 autres le deuxième jour, mais il conclue que ce sont au total 90 bus qui auraient été loués moyennant 510 $ par bus. Faisant les calculs, Joël Cadet Ndanga constate que 40 bus auraient couté plutôt 20.400$ et 30 bus 15.300$, soit un total de 35.700$, sans compter les fameuses pénalités de 18.000$.

Et s’il faut prendre 95 bus, cela aurait coûté beaucoup plus que les 16.000$ que le DG a.i déclare avoir facturé. Pour Ndanga, Chief Tshimpamba serait donc de mauvaise. Il aurait fait œuvre utile en menant des enquêtes à son niveau, notamment en consultant son service commercial qui fait la facturation. Une manière donc d’affirmer qu’il y a eu tentative de minoration des montants pour alléguer un détournement.

Par ailleurs, le Charcom de Tony Mwaba revient sur les procédures de l’IGF pour déplorer la volonté de ses responsables de combattre la vision du chef de l’Etat à travers la gratuité de l’enseignement. Il rappelle que la procédure régulière part de l’enquête au rapport final en passant par la note d’observation de l’enquêté. Il déplore donc le fait que l’IGF ait ameuté les médias sans avoir au préalable saisi le ministère de l’EPST pour donner ses moyens de défense. Plus encore, le ministère n’a jamais reçu copie d’un éventuel rapport final qui aurait été établi.

A.O

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