Évolution des travaux de construction de la centrale photovoltaïque de Tshipuka dans le Kasai oriental, le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) et ses partenaires à savoir : Hassan Allam Pejesco, le groupement Egyptien, le constructeur du projet ; Grand International Group, qui assure le contrôle et la surveillance et enfin, le consortium Egyptien des Entreprises EGAAD; viennent d’évaluer les travaux. Réunis à Kinshasa durant 2 jours soit du 15 au 16 Mai, les parties engagés dans la matérialisation de ce projet énergétique inscrit dans le programme présidentiel et financé par le FPI ont fait l’état des lieux et relevé les défis qui persistent quant à l’effectivité de ce projet.
Ces rencontres, qui ont duré 2 jours à Kinshasa, entre les parties engagées dans la réalisation du projet de construction de la centrale photovoltaïque de Tshipuka dans le Kasaï-Oriental à savoir : le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), Hassan Allam Pejesco, le groupement Egyptien qui est le constructeur du projet, Grand International Group qui assure le contrôle et la surveillance du projet, ainsi que le consortium Egyptien des Entreprises (EGAAD) a été voulu pour assurer le suivi de la mise en œuvre et du contrôle de ce projet énergétique.
À en croire le Directeur Général du FPI, Bertin Mudimu Tshisekedi, ces assises ont eu pour objectif essentiel d’anticiper sur l’issue heureuse de la clôture de ce projet capital pour le développement de la contrée du Kasaï-Oriental. « L’aboutissement heureux de l’exécution d’un contrat repose sur la bonne fois entre « les parties car si chacune d’elle cherche à se cramponner sur ses droits, elle doit s’assurer d’être conforme en tout point sur les obligations vis-à-vis de l’autre. Le FPI reste attaché à ce principe directeur qui, par ailleurs, a guidé ses actions et prises de position dans l’exécution du présent contrat. Il attends de toutes les parties prenantes la démonstration de cette même attitude », a dit le Directeur Général du FPI.
Et si, sur le terrain, les travaux ont atteint à ce jour près de 70% d’avancement et cela à la grande satisfaction de toutes les parties, il est aussi admis par tous que le délai imparti quant à la clôture du projet est largement dépassé. La raison évoquée et reconnue par toutes les parties demeure une : « l’enclavement de la région du Kasaï ».
Cette réalité endogène demeure un vrai casse-tête. François Mpuila, cadre du FPI et Team leader du projet, le reconnaît : « Il y a eu des défis de part et d’autre. Chez nous le grand défi que nous avons c’est la logistique. Nous utilisons le chemin de fer pour ramener la logistique. Nous recourons à la SNCC. Nous avons des wagons qui sont à Tenge, Luena, Kamina et d’autres qui sont arrivés à Mwene-ditu. Nous faisons avec la logistique interne. Nous avons pris l’engagement avec la SNCC de nous aider dans ce sens-là. Nous faisons l’essentiel, et notre détermination et notre engagement n’est plus à démontrer sur ce projet »
Le souhait serait que le projet de la centrale photovoltaïque de Tshipuka soit opérationnel d’ici décembre 2023, et la partie Egyptienne en est consciente. Face à ce nouveau challenge, REDHA Boulos, le CEO du consortium EGAAD, a fait un plaidoyer de voir toutes les parties, impliquées directement ou indirectement, donner le meilleur deux.
Ces assises se bouclent sur une note positive, car toutes les parties engagées dans la matérialisation de ce projet ont résolu de la mise en place d’un programme de crise assorti d’un nouveau chronogramme des activités prioritaires à mener pour boucler ce projet qui tient à cœur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi.
Avec Celcom/FPI