Contrairement à ce qui est annoncé par certains médias en ligne et dans les réseaux, il n’existe aucune procédure à la Cour de Cassation opposant la société Octavia Ltd de l’investisseur français Pascal Beverragi à Astalia Ltd, société de Moïse Katumbi. C’est ce qu’annonce Papy Tamba, conseil en communication d’Octavia, à travers une vidéo qui circule dans les réseaux sociaux. Il précise qu’à la Cour de cassation « il existe seulement une procédure de prise à partie initiée par Pascal Beverragi contre le juge de Kolwezi qui avait rendu une décision inique ».
Dénonçant la manipulation à laquelle s’adonne le camp Katumbi, manipulation qui « dépassent certaines limites », Papy Tamba explique d’abord que « la Cour de cassation ne se prononce jamais sur le fond d’un dossier » et « ne condamne jamais quelqu’un comme si c’était une juridiction de premier ou de deuxième degré pour essayer de juger sur le fond ».
Juriste de formation, le conseiller en communication d’Octavia ajoute qu’en dehors d’une catégorie de personnalité qui bénéficient du privilège de juridiction, la Cour de Cassation « examine la forme d’un jugement » pour soit l’homologuer, soit le casser pour, dans ce second cas, le renvoyer vers les juridictions compétentes.
Papy Tamba prévient que « cette manipulation aura des conséquences » parce que Pascal Beverragi a déjà esté en justice. Une plainte est déjà déposée au pénal en France contre Moïse Katumbi et ses affiliés pour ces diffamations à répétition ; et le dossier suit son cours, ajoute-t-il avant de faire savoir que le dénouement va être connu « dans pas longtemps ».
En attendant, il demande « aux gens » d’arrêter de « faire de la propagande inutile et surtout de mentir sur les faits ». Il fait aussi savoir qu’« eux-mêmes (ndlr : le camp Katumbi) viennent de renoncer à certains mensonges qu’ils avaient proférés par le passé ». Papy Tamba relève, à ce sujet, que les adversaires de Pascal Beverragi avaient « boutiqué cette affaire en catimini en sachant que leur mensonge ne peut pas tenir devant les juridictions ». Et de poursuivre : « Ils ont préféré un jugement boutiqué en catimini sans la présence de la partie adverse ».
Les choses ont finalement changé au terme d’une procédure régulièrement contradictoire tel que l’attestent les vidéos des audiences qui sont disponibles sur Youtube. « La seule vérité dans ce dossier, conclue Papy Tamba, c’est que dans ce dossier, le Président Pascal Beverragi a remporté le dossier en appel. L’argent qui a été détourné doit être restitué. Ecobank s’est permis de virer les fonds avant d’attendre la décision en appel ».
Dossier à suivre.
JEK