Les kabilstes font chorus autour de Kabila pour ses 50 ans


La Cathédrale Notre Dame du Congo a refusé du monde ce vendredi 4 juin pour la messe d’action de grâce à l’occasion du jubilé d’or de Joseph Kabila Kabange et sa jumelle Jaynet Kabila. À l’appel de leur Secrétaire permanent Ramazani Shadary, cadres et militants du PPRD, parti kabiliste, ont afflué de toutes parts pour venir exprimer leur attachement à leur leader. Avec eux, des cadres et militants d’autres formations politiques du FCC, sans oublier des personnalités diverses : députés en cours de mandat ou honoraires, anciens ministres et autres collaborateurs de l’ancien Chef de l’État.

Chorus des kabilistes avec Kabila
Il se sont déplacés dans un élan quasi spontané comme pour transmettre un message multidirectionnel, d’abord vers leur leader commun, ensuite vers le reste de l’opinion. C’est, en effet, pratiquement la première fois que l’on assiste à un rassemblement des kabilistes depuis la crise politique et institutionnelle dont on connaît l’issue. Une manière, ici, de faire chorus avec le pilier de cette famille politique pour refaire bloc afin d’aborder les nouvelles perspectives.
Le protocole de la Cathédrale a dû faire venir des chaises plastiques pour faire asseoir tout le monde resté debout dans les couloirs pendant que, dans la cours, se trouvaient toute cette jeunesse kabiliste demeurée ferme dans sa ferveur.
Le grand temps fort de l’office religieux, après le ballet des arrivées, a été l’homélie faite par l’abbé Koko qui s’est présenté comme le père spirituel de la famille de Joseph Kabila. Puisant son exhortation dans 1 Timothée 3 : 10 à 16, l’officiant a donc choisit le thème de la persécution et de la victoire du juste face à toute forme d’agressivité.

Entre relations professionnelles et relations par libre consentement
Mettant en contexte ce passage biblique avec les moments traversés et traversent encore Joseph Kabila ainsi que ses familles politique et biologique, l’officiant du jour en a dégagé quelques faits positifs en ce qu’ils (ces moments) ont permis, en quelque sorte, de séparer le bon grain de l’ivraie autour de lui. Pour mieux se faire comprendre, l’abbé Koko a relevé deux types de relations entre les humains : les relations professionnelles et celles de libre consentement, basées sur un engagement personnel et de bon gré.
Aujourd’hui, a-t-il conclu, ceux qui avaient approché Kabila pour des besoins professionnels s’en sont allés et il ne reste que ceux qui l’ont choisi par libre consentement et qui, à coup sûr, vont cheminer avec lui pour longtemps encore.

Appel à l’introspection
Dans une ambiance électrisée par ces propos, l’abbé Koko a, cependant, rappelé que les temps actuels sont encore, pour Kabila et les siens, sont à la traversée du désert pour des oasis paisibles à coup sûr. C’est ainsi qu’il les a tous exhortés à en profiter pour faire une introspection multidimensionnelle. Cela afin que chacun prenne le temps de consolider sa relation avec lui-même et avec son prochain. Un temps aussi de réconciliation avec Dieu et avec le Congo profond pour ressouder une Nation.
Cet exercice, a poursuivi l’officiant, est d’autant plus important qu’il augure des moments de joie et d’espérance. C’est pour cela que lui-même a profité de ce moment pour dire son amour pour Joseph Kabila avant d’exhorter les autres à faire de même, car il ne faut pas attendre la mort pour dire le bien de quelqu’un.
En ce qui le concerne, l’abbé Koko a dit reconnaître en Joseph Kabila un homme du destin pétri de nombreuses valeurs, à commencer par son silence qui fait son efficacité. « C’est un devoir légitime de rendre grâce à Dieu et de prier pour qu’il persévère dans le destin lui assigné.

Qui est Joseph Kabila, selon Ramazani Shadary
Le Secrétaire permanent du PPRD a, dans son mot de circonstance, embrayé dans le même sens. Tout en reconnaissant que 50 ans ne sont que le seuil de la sagesse, Ramazani Shadary a fait remarquer que c’est en observant le parcours de Kabila qu’on se rend compte qu’il a eu la sagesse de manière précoce. C’est ce qui fait que l’imaginaire congolais reconnaisse en lui le « momemi maki », Sisa Budimbu, Shina Rambo ou encore le Raïs.
Pour le SP du PPRD, Joseph Kabila est une école de la passion pour le Congo, un patriote et un souverainiste. Un chantre de l’émancipation et de l’autodétermination. Joseph Kabila, selon Shadary, c’est aussi le sens de l’indépendance de l’esprit, l’école du courage, de la compréhension, de l’estime de soi. Un homme qui se distingue aussi par le sens de l’écoute sans humilier son interlocuteur, même quand il n’a pas raison. Une force tranquille et sereine face à toute forme d’adversité, ce qui fait encore de lui une école de la résistance, etc.
Esquissant, enfin, son bilan à la tête de la RDC, Ramazani Shadary l’a résumé en jney phrase : Joseph Kabila a laissé l’État congolais dans un meilleur état qu’en 2001.
Enfin, Emmanuel Shadary a transmis au public les remerciements Joseph Kabila pour leur sollicitude. Il (Joseph Kabila) les a exhorté à avoir une pensée pour leurs compatriotes de l’Est et à observer strictement les mesures barrières contre le Covid-19.
JEK

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